mercredi 9 mai 2012

Kakadu National Park et la Terre sacrée d’Arnhem













Nous nous levons à l’aube pour aller visiter un des parcs les plus extraordinaires d’Australie. Nous sommes un peu en avance, la saison humide vient de finir et pour cette raison, une grande partie du parc est fermée. Mais Ubirr et Nourlangie sont ouvertes et ça nous arrange ; en effet, c’est à ces endroits que l’on peut admirer des peintures aborigènes vieilles de plusieurs milliers d’années. 

Petit quart d’heure culturel : bien que l’Australie soit un pays « neuf », les Aborigènes vivaient sur cette terre depuis très longtemps avant d’être envahis et persécutés par les colons venus d’Europe. Si ces peintures sont très différentes de celles vues sur les grottes de Lascaux par exemple, elles ont en commun qu’elles racontent des histoires et témoignent de la vie des Aborigènes, de leurs lois et coutumes, de leurs trophées de chasse mais encore de leurs superstitions et croyances.













Nous sommes arrivés sur la route pour aller jusqu’à Ubirr et là, un obstacle surgit devant nous : de l’eau ! Avec Wasabi, nous ne pouvons pas traverser, par contre, les 4X4 eux, sont équipés pour passer sans encombre. Nous décidons donc de tenter notre chance, garons le van et commençons à faire du stop. Au bout d’une petite heure, une famille d’Australiens accepte de nous prendre avec eux et nous voilà dans un 4X4 ! Nous traversons le petit cours d’eau, puis un autre encore plus grand et après une vingtaine de kilomètres, nous arrivons à Ubirr.



Nous faisons la première randonnée qui nous emmène voir les peintures ; une fois encore, très difficile à décrire, mais c’est pour nous très important de voir ces œuvres d’un autre temps. Nous n’oublions jamais qu’avant d’être en Australie, nous sommes surtout sur les terres des Aborigènes et découvrir ces lieux sacrés nous semble un arrêt obligé de notre périple. Je vous laisse découvrir ces représentations d’esprits, de villageois, et d’animaux sur les photos…




Ensuite, il fallait revenir au van et c’est dans ces moments-là qu’être backpacker devient challenge : nous avons retrouvé nos chauffeurs de l’aller et leur avons demandé s’ils voulaient bien nous ramener. Non seulement ils ont accepté, mais ils nous ont aussi payé le pique-nique ! Nous avions déjà accompli la mission de boire le thé chez une Australienne, nous avons donc rempli la deuxième mission : manger le pique-nique avec des Australiens ! Nous avons donc déjeuné avec eux et discuté un peu et ils étaient vraiment très sympathiques, bien qu’un peu ignares : « La France est plus petite que la Suisse, non ? Comment ça, vous n’avez pas de gratte-ciel en France ? »














Après avoir été ramenés à bon port, Wasabi nous a emmené sans problème jusqu’à Nourlangie, où nous avons pu aller voir encore des peintures puis nous sommes repartis et avons quitté Kakadu après une journée riche en émotions, une fois encore, la tête pleine de souvenirs.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire