jeudi 10 mai 2012

Uluru et Kata Tjuta National Park

























Après avoir fait un rapide tour à Alice Springs, surtout histoire de faire le gros plein d’essence (laissez-moi vous dire que le prix de l’essence à Uluru ne fait pas rêver les backpackers), nous nous élançons sur la route. Il faut encore 500km environ pour atteindre ce gros caillou rouge, qui est un peu la destination ultime de notre périple dans le désert australien.

Nous arrivons en fin d’après midi, juste à temps pour voir le soleil se coucher. Lorsque nous le voyons, de loin, nous nous regardons et nous nous arrêtons pas trop près pour pouvoir prendre de jolies photos. Ça y est, nous y sommes, depuis tout ce temps qu’on en parlait, nous y voilà, devant cette masse énorme. Les couleurs sont magiques, passant par toutes les teintes de rouge, c’est un vrai moment de satisfaction pour nous tous !
Le lendemain, nous nous levons aux aurores pour voir le soleil se lever sur le rocher. Une grosse journée nous attend, nous avons l’intention de faire le tour du « caillou » et pour tous ceux qui ont du mal à se faire une idée de la taille, le tour d’Uluru mesure 10km… Avant d’entamer cette petite balade, nous allons voir le Centre Culturel et essayons d’en apprendre un peu plus sur le rocher, sa signification et la communauté aborigène qui vit là.
Je ne vais pas vous faire une description d’Uluru, c’est tout bonnement impossible ! Quand on arrive à quelques mètres du rocher, on est bouche bée, on n’en croit pas nos yeux, c’est gigantesque, énorme, imposant, tout ce que vous voulez. Quelques chiffres quand même : 3.6km de longueur, 348m de hauteur et sachez que ce qu’on voit n’est que le tiers de la masse, le reste étant enfoui sous la terre… !
 Mais Uluru est avant tout un symbole sacré, qui autrefois abritait des Aborigènes, et ce que nous lisons dans le centre culturel nous inspire beaucoup de respect. C’est pourquoi même si la tentation est grande, nous décidons tous de ne pas faire l’ascension d’Uluru. Même si cela est permis, les Aborigènes n’apprécient pas vraiment qu’on grimpe sur ce gros caillou, tout d’abord parce qu’il est sacré, mais aussi parce que c’est dangereux : plus de 35 personnes sont mortes en tentant de gravir Uluru, et les Aborigènes sont bouleversés de voir des gens se blesser ou perdre la vie juste pour la gloire de cette ascension.























Nous faisons donc notre petit tour, et 14km, 6 ampoules et 3 heures plus tard, nous avons terminé ! Pour ne pas changer, les mots me manquent ; de plus près nous pouvons encore voir des peintures sur le rocher, des lieux où les Aborigènes venaient se recueillir, des lieux de cultes. Tout le monde parle d’Uluru, et certains sont déçus après l’avoir vu. Nous ne le sommes pas, nous sommes au contraire ravis et très heureux d’avoir pu voir cet endroit magnifique.













Mais ce n’est pas terminé et nous filons après un dernier regard vers le caillou rouge, direction Kata Tjuta, et les Monts Olgas. Ces 36 blocs de roches qui forment de grandes gorges sont un peu les petites sœurs d’Uluru, moins connues mais tout aussi extraordinaires. Le plus haut, le Mont Olga dépasse quand même Uluru de quelques 200 mètres ! Nous nous promenons donc encore parmi ces grosses masses de roches et faisons des petites randonnées, un peu moins longues que celle du matin. A la fin de la journée, lorsque nous avons terminé toute cette visite, nous étions crevés, mais vraiment vraiment contents !

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